Partager

Gouvernance

Direction

  • Directrice : Anne Bourdon, Dr.
  • Directeur adjoint : Fouad Sahraoui, Dr.

La direction peut être contactée à l'adresse courriel : direction@lpp.polytechnique.fr

Conseil du Laboratoire

Le conseil de laboratoire (CL) du LPP se réunit environ six fois par an (en alternance sur le site de Jussieu et celui de Palaiseau) et discute des sujets importants de la vie du laboratoire, des priorités en termes de financements et de recrutements, du suivi et de l’exécution du budget, du positionnement du LPP dans son environnement institutionnel, et de toutes questions diverses suggérées par les membres du laboratoire.

Au LPP, un vice-président est élu par le Conseil de Laboratoire parmi les élus du Conseil. Le vice-président a pour mission d’assister le Directeur pour l’organisation des séances du conseil et de faire le lien avec le personnel. Il prépare avec le Directeur d’Unité l’ordre du jour du Conseil de Laboratoire. Il organise avec le directeur, la tenue des Assemblées Générales (ordinaire ou extraordinaire). Lors de la diffusion de l’ordre du jour d’une séance, tous les membres du laboratoire sont invités à proposer des questions écrites à la direction du laboratoire par l’intermédiaire du vice-président. 

De 2018 à fin 2019, Philippe Auvray a assuré le rôle de Vice-Président du CL. Depuis 2020, Cyrille Honoré assure ce rôle. Il aide la direction à organiser les conseils de laboratoire et la rédaction des comptes-rendus et pilote l’organisation des élections au conseil de laboratoire.

  • Direction
    • Anne Bourdon
    • Fouad Sahraoui
  • Élus chercheurs/enseignants-chercheurs
    • Nicolas Aunai
    • Thierry Dufour
    • Lina Hadid
    • Pierre Morel
  • Élus ITA
    • Nadjirou Ba
    • Marilyne Bazin
    • Cyrille Honoré
    • Laurent Mirioni
  • Élu doctorant/CDD
    • Pierre Amadio
  • Nommés
    • Jean-Paul Booth,
    • Édouard Bouchet
    • Olivier Guaitella
    • Pascale Hennequin
    • Fatima Mehrez
    • Olivier Le Contel

Le Conseil de laboratoire du Laboratoire de physique des plasmas (UMR7648) demande l'abandon du projet d'attribution du label "Keylabs" à certaines unités du CNRS au détriment de la plus grande partie d'entre elles. Il considère que cette démarche n'apporterait que des entraves au dynamisme des unités de recherche du CNRS, ne pourrait que nuire aux nombreuses collaborations et échanges qu'elles ont entre elles et porterait atteinte à la cohésion de la communauté de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Motion adoptée le 4 février 2025 par 10 voix pour, 4 votes blanc et une voix contre (15 votants sur 17).

Le Conseil de Laboratoire du Laboratoire de Physique des Plasmas (UMR 7648) exprime son soutien à la mobilisation visant à obtenir le retrait du projet de loi sur les retraites qui conduirait, s’il était adopté, à une baisse généralisée des pensions, en particulier pour les femmes, détériorant une fois de plus les conditions de vie d’une très grande partie de la population.

Il tient aussi à exprimer son opposition au projet actuel de loi de programmation pour la recherche (LPPR) qui repose sur un recours accru aux recrutements contractuels temporaires (“tenure track”, CDI de mission) et aux financements sur projets en lieu et place d’un plan pluriannuel de recrutements sur poste statutaire dans l’enseignement supérieur et la recherche et d’une augmentation des budgets
récurrents des laboratoires. Il exprime son soutien à la motion relative aux dispositions attendues de la LPPR adoptée par la Conférence des Présidents du Comité National (CPCN) de la recherche scientifique le 17 janvier 2020. (https://www.cnrs.fr/comitenational/struc_coord/cpcn/motions/200117_Motion_LPPR_vf.pdf).

Enfin, il soutient les appels à participer aux assemblées générales organisées sur les différents campus d’enseignement supérieur et de recherche et aux journées de mobilisations nationales.

La motion a été adoptée le vendredi 28 février par 11 voix pour, 0 contre, 2 abstentions et 5 membres qui n’ont pas pris part au vote.

L’équipe « plasmas spatiaux » du LPP a bâti depuis plusieurs décennies un savoir-faire unique au monde dans la détection des particules chargées. Aujourd’hui, elle joue un rôle clé dans les instruments « plasmas » des missions en développement que sont Bepi-Colombo et Solar Orbiter. Elle est aussi présente dans la préparation des missions futures comme la mission JUICE et participe activement au programme de Recherche et Technologie du Centre National d’Etudes Spatiales.

Néanmoins, suite à des départs non remplacés, sa composante « particules » n’est plus aujourd’hui constituée que de trois ingénieurs de recherche permanents, chacun ayant dû récupérer des activités en marge de ses compétences pour pouvoir préserver ces développements instrumentaux au LPP.

Reconnaissant ainsi le besoin structurel de l’équipe d’un poste d’ingénieur polyvalent de niveau intermédiaire, le CNRS-INSU avait accordé au LPP, lors de sa création début 2009, un poste de CDD IE occupé par M. Lelgouarch depuis bientôt 4 ans avec la perspective d’ouverture à court terme d’un poste permanent. Le CL du LPP regrette vivement que l’extrême limitation des ouvertures de poste au CNRS en 2013 ne permette pas de stabiliser la situation de l’équipe, ce que permettrait indéniablement le recrutement de M. Lelgouarch.

Le CL du LPP souhaite alerter ses tutelles sur le fait que le non renouvellement du CDD de M. Lelgouarch au 01/02/2013 anéantirait l’investissement à long terme de l’équipe technique pour former M. Lelgouarch et préparer l’instrumentation spatiale des missions futures. Il s’agit en effet de techniques de pointe et d’un savoir-faire uniques, qui ne sont pas enseignés dans les formations académiques, mais patiemment construits puis transmis au fil du développement des instruments
spatiaux dans le cadre de collaborations internationales. Conformément aux conclusions du Comité Inter-Organismes Solar Orbiter du 23 janvier 2012, nous recommandons la prolongation du CDD de M. Lelgouarch et l’ouverture d’un concours de recrutement qui représente l’aboutissement des efforts de transmission investis par l’équipe technique du LPP pour former M. Lelgouarch et assurer
les engagements du LPP sur les missions en développement.

A défaut, le CL du LPP relève l’effet négatif du message qui serait envoyé par ses tutelles en direction des équipes techniques et scientifiques du LPP, et aussi en direction des jeunes docteurs, ingénieurs et techniciens formés dans notre laboratoire, qui en l’absence d’une réelle politique d’emploi dans la recherche spatiale, ne manqueraient pas de fuir ce domaine.

Motion adoptée le 19 décembre 2012 par 10 voix pour, aucune voix contre et 2 abstentions
 

Le CL du LPP rappelle que dans le cadre du protocole Tron adopté en mars 2011 relatif à la sécurisation des parcours professionnels des contractuels de la Fonction Publique, les personnels en contrat à durée déterminée (CDD) peuvent accéder à un emploi stable sous certaines conditions. Cet accord doit être suivi d’une loi qui sera adoptée début 2012.

En particulier, le CL du LPP recommande fortement que le CDD de M. Lelgouarch soit prolongé pour une durée d’au moins six mois afin qu’il puisse bénéficier éventuellement de la prochaine loi sur la sécurisation des parcours professionnels ou bien être dans de bonnes conditions pour se porter candidat sur un concours externe susceptible d’être ouvert en 2012.

Le CL du LPP insiste sur le fait que M. Lelgouarch est employé au LPP depuis 3 ans sur un poste CDD CNRS ouvert par l’INSU en attendant l’ouverture d’un concours. M. Lelgouarch est parfaitement intégré dans son équipe, il a toujours assuré parfaitement les tâches qui lui ont été confiées et il a toujours indiqué qu’il souhaitait avoir la possibilité d’intégrer notre laboratoire sur un poste de titulaire. Pendant ces trois années, M. Lelgouarch a été formé aux spécificités des techniques spatiales par ses collègues plus expérimentés du LPP et a ainsi acquis une grande qualification dans ce domaine.
 

Motion adoptée le 30 novembre 2011 par 15 voix pour, aucune voix contre et 5 abstentions

Le LPP (Laboratoire de Physique des Plasmas UMR 7648), réuni en Conseil de Laboratoire le 04 septembre 2009, a adopté à l’unanimité la motion ci-dessous.
Cette motion, émanation d’une consultation menée dans le laboratoire pour laquelle entre 30 et 50% du personnel s’est exprimé selon les points (de 24 à 55 votants), a été rédigée sur la base du relevé de conclusions de la réunion des directeurs de laboratoires et de responsables d’instance du 14 mars 2009.

1. Les EPST doivent continuer à jouer un rôle majeur pour la structuration nationale de la recherche dans le contexte international, et donc rester des opérateurs de recherche de plein exercice : Ils doivent avoir la possibilité d’effectuer les évaluations de leurs unités et d’établir leur prospective à partir de leurs propres instances scientifiques représentatives (constituées majoritairement d’élus). En cohérence avec ces actions d’évaluations et de prospectives, ils doivent pouvoir créer ou fermer certaines de leurs unités de recherche en concertation avec leurs partenaires (universités, ...). Dans le cas du CNRS, cela implique la restitution de l’évaluation des unités de recherche aux sections du comité national. Pour jouer ce rôle, le CNRS doit disposer d’une direction collégiale avec un conseil scientifique constitué majoritairement d’élus.

2. Les UMR sont au coeur du système, leur création et leur renouvellement doivent être décidés sur critères scientifiques exclusivement, au sein des instances scientifiques représentatives (composées majoritairement d’élus enseignant-chercheur/chercheurs/ITA). Elles doivent disposer d’un statut unique.

3. Les contrats d’objectifs doivent comporter un engagement sur les moyens nécessaires, notamment en terme de postes statutaires (enseignants-chercheurs, BIATOSS, chercheurs, ITA) pour le CNRS, les organismes, et les universités.

4. Il faut définir un plan pluriannuel d’emplois à 3 ans et une prospective à 10 ans pour éviter les effets « d’accordéon » dans le nombre des recrutements des universités et des organismes. Cette programmation doit avoir pour objectif de maintenir et de développer l’emploi scientifique permanent (postes statutaires) et de supprimer la précarité.

5. L’ANR doit être supprimée. Les financements actuellement attribués à l’ANR doivent être intégralement reversés aux organismes de recherche et aux universités. Les financements sur projets doivent être organisés au sein des organismes et des universités via les instances scientifiques représentatives (Conseil scientifique, CSE, sections du comité national, ...).

6. Depuis 15 ans, le crédit impôt recherche a montré son inefficacité à améliorer le transfert de connaissances de la recherche fondamentale vers les entreprises ainsi qu’à développer l’emploi des docteurs en entreprise. Il représente "un effet d’aubaine" et doit être supprimé. Une réflexion sur la création d’un organisme public dédié au transfert de connaissances vers les entreprises et à la recherche finalisée à court terme doit être ouverte.

7. L’ANR contribue à développer fortement les emplois précaires ( 6000 CDD) dans la recherche dans un contexte de diminution du nombre de postes statutaires. Elle est une source de désorganisation du système de recherche et doit donc être supprimée. Les financements sur projet ainsi que les emplois à court terme (CDD) doivent être organisés au niveau des organismes et des universités, en cohérence avec la prospective et les plans pluriannuels d’emplois via les instances scientifiques représentatives (Conseil scientifique, ...).

8. Les chaires organisme-université doivent être supprimées. Elles correspondent à une remise en cause du statut d’enseignant-chercheur car elles introduisent une individualisation des salaires (via de fortes primes) et des conditions de travail privilégiées (enveloppe budgétaire supplémentaire). La diminution du nombre statutaire d’heures d’enseignements, de 192h (TD/TP) à 128h, et l’amélioration des conditions de travail pour tous les enseignants-chercheurs afin de leur permettre de mieux développer leur recherche doivent être obtenues via le plan pluriannuel d’emplois statutaires et l’augmentation des budgets publics de l’état pour les universités.

9. Nous réaffirmons notre attachement au recrutement d’enseignants-chercheurs ou de chercheurs jeunes.

Organigramme

Organigramme du LPP